L'idée de notre propre corps a une sorte d'éternité, Spinoza - Extrait et questions

Extrait : 

Proposition XXII

Une idée est toutefois nécessairement donnée en Dieu, qui exprime l'essence de tel ou tel Corps humain avec une sorte d'éternité.

Baruch SPINOZA, Éthique, Cinquième partie, tr. C. Appuhn, GF-Flammarion, 1965, p. 323.

Questions : 

1. En quel sens une idée vraie est-elle nécessairement éternelle ?

2. Quelle est la différence entre l'existence d'un corps et l'essence d'un corps ?

3. Pourquoi peut-on dire qu'à l'existence de chaque corps correspond une idée qui en exprime l'essence "avec une sorte d'éternité" ?

4. Penser l'idée de notre propre corps, est-ce faire une certaine expérience de l'éternité ?

Baruch Spinoza, auteur anonyme, 1665.